10 conseils pour réduire ses frais de santé !

C’est un fait, se soigner coûte cher. D’ailleurs, 59% des Français ont déjà renoncé à des soins. Parmi eux, 29% l’ont fait pour des raisons budgétaires.

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Il faut savoir que les soins dentaires sont les premiers soins concernés, suivis de près par le changement de lunettes. Est-il possible de réduire ses dépenses de santé ? Choisir une bonne complémentaire est-il suffisant ? Comment faire ? Voici 10 conseils pour réduire vos frais médicaux.

Conseil n°1 : Prenez soin de votre santé

C’est une évidence, mais il faut tout de même le rappeler. La meilleure façon de réduire vos frais de santé est de vous maintenir en bonne santé. Les petits gestes quotidiens peuvent faire une grande différence.

  • Ayez une activité physique régulière. Se bouger est essentiel pour maintenir une bonne santé physique et mentale. Faites de l’exercice régulièrement, même si c’est juste une marche rapide. Pensez aussi à faire 10 000 pas chaque jour. C’est le minimum.
  • Mangez sainement. Une alimentation équilibrée est également essentielle pour maintenir une bonne santé. Adoptez une alimentation équilibrée et variée. Consommez chaque jour des fruits et des légumes, des céréales complètes, des protéines maigres et des bonnes graisses.
  • Dormez suffisamment. Le sommeil est essentiel pour la récupération et la régénération des cellules. Vous devez dormir au moins 7 heures par nuit.
  • Réduisez votre stress. Celui-ci peut affecter votre santé physique comme votre santé mentale. Essayez la méditation, le yoga ou les exercices de respiration.
  • Évitez les substances nocives comme le tabac et l’alcool. Elles peuvent avoir un impact négatif sur votre santé.

Une bonne hygiène de vie vous aide à rester en bonne santé et à bien vieillir. Par ailleurs, elle vous aide à réduire vos dépenses de santé.

Conseil n°2 : Misez sur la prévention

Les examens préventifs jouent un rôle important si vous souhaitez rester en bonne santé. En effet, ils permettent de détecter les problèmes de santé avant qu’ils ne deviennent graves. Il est important de faire un bilan de santé chaque année. A l’issue de celui-ci, vous pouvez être amené à faire des examens complémentaires comme une analyse sanguine, un examen de la vue et de l’ouïe, ou encore un bilan dentaire.

Plusieurs examens de dépistage du cancer sont proposés. N’hésitez pas à vous y rendre. Même si le diagnostic est effrayant, il est préférable qu’il soit précoce ! Parmi les examens préventifs, il y a la mammographie pour le cancer du sein, le frottis cervical pour le cancer du col de l’utérus, le dépistage du cancer colorectal, ou encore le test de PSA pour le cancer de la prostate. D’autres dépistages sont possibles comme le test de dépistage du VIH et des autres maladies sexuellement transmissibles (MST) si vous êtes sexuellement actif, ou le dépistage des maladies cardiaques, de diabète ou d’hypertension artérielle, si vous avez des antécédents familiaux.

Les femmes ménopausées ainsi que les personnes atteintes d’ostéoporose peuvent bénéficier d’un test de densité osseuse pour déterminer leur risque de fracture. De manière générale, il est important de consulter votre médecin pour discuter de vos antécédents médicaux et de tout facteur de risque pour déterminer quels examens préventifs sont les plus appropriés pour vous.

Conseil n°3 : Faites-vous suivre par votre médecin traitant

Comme nous venons de le voir, la prévention est essentielle. La fréquence et le type d’examens préventifs peuvent varier en fonction de votre âge, de vos antécédents familiaux et de votre état de santé général. En plus des examens préventifs, faites-vous suivre par votre médecin traitant. Parce qu’il vous connaît, il saura vous proposer les bons examens de santé.

Avoir un médecin traitant permet de respecter le parcours de soins coordonnés. Ce dispositif favorise la prise en charge des patients et permet de réduire les frais de santé inutiles. Le médecin traitant doit être votre premier interlocuteur. Il assure les consultations de suivi, les prescriptions médicales, les examens complémentaires et les orientations vers les spécialistes si nécessaire.

Le parcours de soins coordonnés vous assure une meilleure prise en charge de vos frais de santé. Si vous ne le respectez pas, votre remboursement sera réduit. En effet, pour une consultation chez un médecin généraliste de secteur 1, le tarif est de 25 €. Si le praticien est votre médecin traitant, l’Assurance Maladie vous rembourse 70 % du tarif de la consultation, moins 1 € de participation forfaitaire, soit 16,50 €. Le ticket modérateur est de 6,50 €. Il peut être pris en charge par votre mutuelle. Si vous n’avez pas de médecin traitant ou que vous avez consulté un autre praticien que celui que vous avez choisi, la prise en charge est différente. L’Assurance Maladie ne vous rembourse que 30 % du tarif de la consultation (25 €), moins 1 € de participation forfaitaire, soit 6,50 €.

Conseil n°4 : Choisissez une mutuelle performante

Choisir une bonne mutuelle permet de réduire de manière non-négligeable les dépenses de santé. Pour rappel, le rôle d’une mutuelle est de compléter la prise en charge de l’Assurance Maladie en offrant une protection supplémentaire en matière de santé. En fonction du niveau de garantie choisie, la mutuelle peut rembourser les dépassements d’honoraires, les frais dentaires, optiques ou auditifs, les dépenses liées à la médecine douce, etc.

Pour trouver votre prochaine mutuelle, commencez par évaluer vos besoins.  Déterminez les types de soins dont on a besoin (consultations, hospitalisation, dentaire, optique, etc.) et les montants de remboursement souhaités. Ensuite, comparez les offres. Les comparateurs en ligne peuvent être utiles !  Vérifiez les garanties proposées par chaque mutuelle mais aussi les conditions de remboursement et les exclusions éventuelles. Comparez les prix et renseignez-vous sur les franchises et les plafonds de garanties.

Conseil n°5 : Complétez votre couverture avec une surcomplémentaire santé

Comme vous le savez sans doute, depuis 2016, dans le cadre de la loi ANI (Accord National Interprofessionnel), les entreprises du secteur privé doivent proposer une couverture santé complémentaire à leurs salariés. Pour ce faire, ils souscrivent un contrat collectif auprès d’un organisme assureur. Les entreprises peuvent choisir de prendre en charge une partie (minimum 50%) ou la totalité de la cotisation de la mutuelle. Une protection minimale doit être assurée. Malheureusement, elle peut être insuffisante. Dans ce cas, vous pouvez vous tourner vers les surcomplémentaires santé. Cette couverture dite de troisième niveau complète la prise en charge de l’Assurance Maladie et de la mutuelle d’entreprise.

Conseil n°6 : Comparez les tarifs des praticiens

Comparez les prix est une démarche à avoir quand vous souhaitez souscrire une complémentaire santé. Sachez qu’elle s’applique aussi quand vous devez vous faire soigner. En France, les médecins peuvent être de secteur 1 ou de secteur 2. Cette distinction impacte directement les tarifs des consultations médicales.

  • Un médecin de secteur 1 applique les tarifs conventionnés de l’Assurance Maladie, c’est-à-dire les tarifs fixés par la convention entre les médecins et l’Assurance Maladie. Vous n’avez donc pas de dépassement d’honoraires à payer.
  • Un médecin de secteur 2 peut pratiquer des honoraires libres, c’est-à-dire qu’il peut demander des tarifs supérieurs aux tarifs conventionnés. Dans ce cas, le reste à charge est supérieur. Les mutuelles remboursent partiellement ou intégralement le ticket modérateur en fonction des garanties du contrat.

Sachez que si vous avez des soins coûteux à prévoir, vous pouvez demander un devis détaillé au praticien. Grâce à ce document, votre mutuelle sera en mesure de vous préciser le montant du remboursement auquel vous avez droit et votre reste à charge.

 Conseil n°7 : Privilégiez les médicaments génériques

Les médicaments génériques bénéficient généralement d’un taux de remboursement identique à celui des médicaments de marque, à condition qu’ils soient inscrits sur la liste des médicaments remboursables. Ce taux de remboursement est fixé par l’Assurance Maladie, il dépend de la nature du médicament, de son indication thérapeutique et du service médical rendu. Même si le taux de remboursement est identique, les médicaments génériques affichent un prix inférieur. Ils sont en moyenne 30% moins chers que les médicaments d’origine.

Les génériques se sont démocratisés. Ils sont même automatiquement proposés afin de préserver le système de santé. Bien sûr, vous pouvez les refuser mais vous serez moins bien remboursé. En effet, c’est à vous de régler la différence de prix entre le médicament d’origine et son générique. De plus, si vous refusez les génériques, vous ne pouvez pas bénéficier du tiers payant. Vous devrez donc avancer les frais de santé.

Conseil n°8 : Profitez du réseau de soins de votre mutuelle

Un réseau de soins est un regroupement de professionnels de santé. Il peut s’agir de médecins, de dentistes ou encore d’opticiens, avec lesquels une mutuelle a signé un partenariat. Ainsi, les assurés profitent de soins de qualité à des tarifs préférentiels. En adhérant à une mutuelle qui propose un réseau de soins, vous pouvez réduire vos frais de santé.

Il est à noter que l’adhésion à un réseau de soins n’est pas obligatoire et qu’il est possible que les professionnels que vous sollicitez n’en fassent pas en faire partie. Il est donc important de vérifier que le réseau de soins proposé par la mutuelle correspond à vos besoins. C’est aussi un élément de comparaison. Il faut savoir que si vous faites appel aux professionnels du réseau de votre mutuelle, vous bénéficiez du tiers payant.

Conseil n°9 : Vérifiez les franchises, les exclusions et les plafonds

Tous les contrats de complémentaire santé sont différents. Certains incluent des franchises. Celles-ci sont proposées sous forme de montant fixe ou de pourcentage du coût total des soins médicaux. Dans les deux cas, la somme est déduite du montant remboursé par la mutuelle. En d’autres termes, c’est la part des frais de santé qui reste à votre charge, même après le remboursement de la mutuelle. Le plus souvent, la franchise est applicable sur des soins en particulier.

Les exclusions sont elles aussi fréquentes. Parfois, votre mutuelle ne vous couvre pas. Ces exclusions peuvent varier en fonction des contrats. Le plus souvent, elles concernent :

  • Les soins ou traitements considérés comme non nécessaires ou non médicalement justifiés ;
  • Les soins ou traitements liés à des activités à risque, telles que la pratique de sports extrêmes ;
  • Les soins ou traitements liés à des actes criminels.

Plus rarement, la mutuelle refuse de couvrir les soins ou traitements liés à des accidents de travail, de la circulation, les dépenses liées à des maladies professionnelles et enfin à des actes de terrorisme ou de guerre.

Pour finir, le plafond de remboursement d’une mutuelle est le montant maximum que votre contrat rembourse. Ce plafond peut varier, il est fixé en fonction :

  • des types de soins (consultations, hospitalisation, dentaire, optique, etc.),
  • du niveau de garantie choisi,
  • de votre ancienneté.

Il est important de lire attentivement les conditions générales de votre contrat de mutuelle pour en connaître ses limites. N’hésitez pas à prendre contact avec un conseiller pour obtenir plus d’informations si besoin.

Conseil °10 : N’attendez pas pour vous faire soigner !

Il est important de ne pas attendre pour se faire soigner car vos problèmes de santé peuvent s’aggraver, entraîner des complications parfois irréversibles et vous coûter beaucoup plus cher. Il faut savoir que votre médecin traitant et l’ensemble des professionnels de santé sont à votre service. Ils peuvent diagnostiquer certaines maladies qui évoluent rapidement ou dont les symptômes peuvent être trompeurs.

Sachez aussi que les traitements sont plus efficaces si vous les commencez tôt. La prise en charge est moins coûteuse et nettement plus efficace. La guérison est donc plus rapide. L’absence de traitement peut entraîner des dépenses supplémentaires. Si les problèmes de santé sont ignorés ou négligés, ils peuvent se transformer en problèmes plus graves, nécessitant des traitements plus coûteux, des examens supplémentaires, ou même une hospitalisation. Dans la mesure du possible, ne repoussez pas vos soins.